Mondes virtuels, cosmogonies réinventées, mémoires ravivées : Reboot ouvre le jeu vidéo à d’autres récits, où les cultures africaines et afro-diasporiques se déploient comme puissances de création et de liberté.
Le jeu vidéo est un territoire culturel, symbolique et narratif qui n’est jamais neutre. Il est habité par des histoires, des représentations et des imaginaires. Reboot : décoloniser le jeu vidéo met en lumière les artistes, développeur(euse)s et collectifs africains et afro-descendants qui investissent ce médium pour renverser les récits dominants, revisiter les mémoires et réinventer les mondes.
Des récits invisibilisés à la scène vidéoludique
Cosmogonies, rituels, exils, luttes, spiritualités : autant d’expériences et de savoirs souvent absents ou marginalisés dans les productions mainstream. Les œuvres présentées dans le cadre de Reboot ouvrent ces mondes en activant l’expérience sensible et en faisant dialoguer mémoire, imagination et identité. Elles ne se contentent pas de raconter : elles invitent à vivre, à rencontrer et à questionner.
Re-territorialiser le jeu vidéo
Pour les créateurs et créatrices invité(e)s, il s’agit de réinvestir un espace culturel et numérique, d’y inscrire leurs langues, références et croyances, et de proposer d’autres visions du monde. Pour les publics, c’est l’occasion de se déplacer, d’élargir la perspective et de découvrir des œuvres qui transforment la manière de voir et de jouer.
Un format vivant et pluriel
Chaque rendez-vous propose la présentation d’un jeu (indépendant, expérimental, narratif ou grand public) accompagnée d’un temps fort augmenté : performance, lecture, discussion ou création in situ avec un(e) invité(e). Ces moments hybrides affirment le jeu vidéo comme un outil critique, un espace de désaliénation et un vecteur d’imaginaires nouveaux.
