Dès novembre 2025, MansA Lab, l’incubateur MansA, accueillera des entrepreneurs culturels à travers un programme mêlant mentorat, formation, ressources partagées et mise en réseau. Ouvert aux récits et formats innovants, il réserve une place privilégiée aux profils peu représentés dans les dispositifs classiques.
L’incubateur MansA a été conçu comme un levier pour accompagner une nouvelle génération de créateurs, d’entrepreneurs culturels et de porteurs de projets. Il s’adresse à des actrices et acteurs engagés dans les industries culturelles et créatives — artistes-entrepreneurs, curateurs·rices, producteurs·rices, médias émergents, structures hybrides — qui explorent de nouvelles formes, de nouveaux récits et usages. Plus qu’un simple accompagnement, cet incubateur se veut un espace ressource et un temps d’accélération, mais aussi un lieu où se construisent collectivement les conditions d’un véritable changement de paradigme dans le champ culturel.
Au-delà de l’accompagnement individuel, MansA Lab a pour ambition de fédérer une communauté dynamique, constituant un vivier de réflexion et un laboratoire d’idées. Cette communauté s’inscrit pleinement dans l’écosystème MansA, qui allie un programme sur site à un réseau connecté plus large. L’incubateur repose ainsi sur trois piliers complémentaires :
- • Un accompagnement personnalisé : mentorat, formation en gestion de projet, stratégie, modèle économique, contenu éditorial et artistique, communication ou levée de fonds ;
- • Des ressources mutualisées : accès à des espaces de travail, outils de production, conseil juridique, expertises sectorielles ;
- • Une mise en réseau stratégique : connexion à des partenaires institutionnels, lieux culturels, financeurs et acteurs de l’innovation sociale et artistique.
Chaque promotion est ouverte via un appel à candidatures, avec une attention particulière portée aux profils souvent sous-représentés dans les dispositifs classiques d’accompagnement : personnes issues des diasporas africaines, des quartiers populaires, ainsi que des territoires géographiques peu connectés aux grands centres culturels.
Une première cohorte tournée vers les nouveaux récits
La première cohorte, qui débutera en novembre 2025, mettra à l’honneur les nouvelles formes de narration appliquées aux industries culturelles et créatives. Les projets attendus couvrent des domaines variés — médias, audiovisuel, édition, mode, cross-média — et visent à faire émerger des initiatives à la croisée des disciplines, capables de réinventer les manières de raconter, de montrer et de transmettre.
Consciente des fractures territoriales, la dynamique du projet intègre également les régions françaises des océans Atlantique et Indien. Grâce au soutien de l’AFD, chaque cohorte accueillera au moins trois projets issus de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion ou Mayotte. Ces projets bénéficieront d’un soutien à la mobilité afin de faciliter les échanges et renforcer la cohésion entre tous les incubés.
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